dimanche 19 avril 2020

DISCRIMINATION DANS LE MONDE DU TRAVAIL

QUELQUES EXEMPLES DE DISCRIMINATIONS


EXERCICE Nº1: ASSOCIEZ QUESTION ET RÉPONSE 

INTERVIEW //PATRICIA BRAFLAN-TREBO //UNIVERSITAIRE GUADELOUPÉENNE 
«La dimension ethnique est une constante dans les conflits sociaux en Guadeloupe» 
(Les Echosn° 20372 du 26 fevrier 2009)

Pour Patricia Braflan-Trebo, chargée de cours en gestion des ressources humaines à l'université des Antilles et de la Guyane (1), la dimension ethnique du conflit ne fait pas de doute et le phénomène de discrimination des jeunes diplômés guadeloupéens est patent.

QUESTION 1

Les conflits sociaux en Guadeloupe ont toujours une particularité liée à notre histoire : les relations sociales sont des relations socio-raciales. Chaque fois que vous avez un conflit social, vous avez non seulement une opposition de classe mais aussi une opposition de « race ». La dimension ethnique et identitaire est une constante pour des raisons historiques. La société guadeloupéenne est née de l'esclavage et de la colonisation, et elle est encore très marquée par cela aujourd'hui. L'égalité des droits n'a pas effacé les inégalités économiques. Pour emprunter la formule d'un anthropologue guadeloupéen, on peut dire que, depuis la fin de l'esclavage, « des relations nouvelles se sont formées dans les mêmes moules, sans jamais les briser ». L'héritage du passé n'a jamais été digéré et réglé.

QUESTION 2

Principalement au niveau de l'emploi des jeunes Guadeloupéens, dont certains sont hyper-diplômés et qui n'obtiennent que rarement des postes d'encadrement. La majorité des grands patrons étant des descendants de propriétaires d'esclaves ou venant de métropole, ils favorisent l'embauche de cadres blancs venant eux aussi de métropole. C'est presque inconscient, ils reproduisent leur schéma. Ils ne se rendent même pas compte de leurs pratiques discriminatoires. En ce sens, le conflit n'aura pas été inutile en faisant prendre conscience de ce problème. Une des revendications fortes, au-delà de la hausse des bas salaires, est d'ailleurs la priorité donnée à l'embauche, à compétence égale, aux Guadeloupéens d'origines africaine et indienne.

QUESTION 3

Le sentiment d'abandon est exactement le même. La Halde est d'ailleurs saisie en Guadeloupe dans les mêmes proportions et pour les mêmes raisons qu'en métropole. Cela dit, il y a aussi des personnes blanches parmi les manifestants, car les difficultés économiques ne touchent pas uniquement la population noire. Le conflit est à la fois ethnique et social. Les hommes politiques qui refusent de reconnaître la dimension identitaire de cette crise refusent tout simplement de voir que le modèle d'intégration français a échoué en banlieue comme en Guadeloupe. Nous savons pertinemment que nous ne sommes pas égaux en Guadeloupe. Le pouvoir est réparti principalement entre des mains blanches. Tous les hauts fonctionnaires de l'Etat, à commencer par le préfet et son équipe, sont blancs, de même que les patrons des entreprises publiques. A ce titre, l'Etat est loin de montrer l'exemple.

QUESTION 4

[...] Nous en avons déjà eu qui n'ont rien donné. La solution viendra plutôt d'une véritable présence en Guadeloupe des autorités administratives indépendantes comme la Halde ou la Haute Autorité de la concurrence pour qu'elles fassent respecter toutes les règles en vigueur sur tout le territoire français. Je reste optimiste malgré tout. Cette crise est salutaire, il fallait de toute façon crever l'abcès.

MARIE BELLAN
(1) Egalement auteur de « Conflits sociaux en Guadeloupe, histoire, identité et culture dans les grèves en Guadeloupe », publié chez L'Harmattan en février 2007.


Comment se manifestent les injustices raciales et les discriminations ?
QUESTION : 2
Croyez-vous aux états généraux proposés par Nicolas Sarkozy ?
QUESTION : 4
Diriez-vous que la situation est comparable à celle des banlieues en métropole ?
QUESTION : 3
La nature du conflit est-elle uniquement économique et sociale ?
QUESTION : 


EXERCICE Nº2: ÉCOUTEZ LE DOCUMENT ENCEINTE ET CADRE, L'IMPOSSIBLE DÉFI? (LE NOUVEL ÉDITO), DITES SI LES AFFIRMATIONS SUIVANTES SONT VRAIES OU FAUSSES ET JUSTIFIEZ VOTRE RÉPONSE


VRAI
FAUX
1.      Sandrine Salerno est une conseillère municipale française.
Justification : GENEVOISE (SUISSE)

X
2.      La plupart des femmes qui ont participé au débat sur Internet pensent que c’est possible d’être cadre et enceinte.
Justification : OUI, EN THÉORIE RÉPONDENT LES INTERNAUTES

X

3.      Sylvie Perrinjaquet a trois enfants.
Justification : MÈRE DE DEUX GRANDES FILLES


X
4.      Elle travaillait à mi-temps dans une école.
Justification : PLEIN TEMPS DANS UNE ÉCOLE NORMALE


X
5.      Pendant le congé maternité de Catherine, personne ne l’a appelée.
Justification : 2 OU 3 FOIS


X
6.      Quand elle reprend son travail, Catherine change de fonction et travaille à temps partiel.
Justification : SA FONCTION RESTE EXACTEMENT LA MÊME


X
7.      La possibilité d’être cadre et enceinte dépend uniquement du secteur de travail.
Justification : CELA DÉPEND AUSSI DU MOMENT


X
8.      Aline Nicol est directrice de la radio régionale, Canal 9.
Justification : LA TÉLÉVISION RÉGIONALE


X
9.      Aline Nicol a privilégié sa carrière professionnelle et n’a pas eu d’enfant.
Justification : J’AI DÉCIDÉ DE REPORTER L’ENFANT

X

10.  Ce qui pose problème à toutes les femmes cadres, c’est la diminution du temps de travail.
Justification : À LA MAJORITÉ DES FEMMES


X
11.  Janine a travaillé dans une banque suisse à temps partiel.
Justification : ELLE S’EST BATTUE POUR UN 80%

X

12.  Pour poursuivre sa carrière professionnelle, une femme cadre doit obligatoirement travailler à plein temps.
Justification : CONDITION SINE QUA NONE

X

13.  Clémentine est tombé enceinte et s’est fait licencier 6 mois plus tard.
Justification : ENCEINTE 6 MOIS APRÈS SON ENGAGEMENT


X
14.  Certaines femmes ayant des enfants ont peur de travailler dans des postes à responsabilité.
Justification : LA PRESSION DE LA SOCIÉTÉ LES DÉCOURAGE

X


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